Semaine difficile à Bruxelles : Sommet de l’OTAN, grève SNCB et football

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Cette semaine à Bruxelles s’annonce assez difficile pour les habitants locaux et les milliers de personnes qui viennent travailler à la capitale tous les jours. 

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Aujourd’hui soir, vers 20 heures, le match France-Belgique de la Coupe du Monde se déroulera en Russie et suscitera pas mal de passion à Bruxelles. L’arrêt de métro Bourse sera fermé vers 18 heures, mais De Brouckère restera ouvert.

La SNCB fera grève du 10 au 12 juillet, comme prévenu il y a quelques semaines lors de la dernière grève. Cette grève a commencé aujourd’hui vers 3 heures du matin et finira donc 48 heures après, le 12 juillet à 3 heures du matin. Comme la dernière fois, un train sur trois roulera, priorisant les grandes lignes et délaissant les petites. Il est recommandé aux navetteurs de trouver des alternatives pour se déplacer dans le pays pendant ces deux jours.

Les rues fermées pour le sommet de l’OTAN, ainsi que la fermeture temporaire du Tunnel Léopold II n’arrangeront pas les problèmes de circulation existants. En effet, de nombreuses rues et avenues seront bloquées pendant les 3 jours du sommet, avec pour but la sécurité des nombreux dirigeants présents, entre autres le Président Français Macron et le Président Américain Trump.

Le sommet en question ne commence que le 11 juillet et dure jusqu’au 12, mais des préparations commenceront aujourd’hui et tout reviendra à la normale le 13 juillet. Diverses zones, tels que les alentours des institutions européennes (Quartier Européen), le parc du Cinquantenaire, l’ambassade américaine, les alentours de l’OTAN et quelques autres, seront fermées au public.

Plusieurs personnes et diplomates qui seront présents au Sommet sont assez inquiets au vu du comportement de Trump dans d’autres événements similaires, comme le G7 au Canada. Ainsi, par exemple, samedi dernier, une manifestation a eu lieu à Bruxelles pour protester contre la venue de Trump. Certains sont inquiets de l’attitude de Trump vis-à-vis de l’Otan étant donné que, d’après lui, les États-Unis doivent supporter le fardeau financier qu’est la défense européenne, tandis que certains pays qui y font partie comme l’Allemagne ou la Norvège dépensent moins du 2% du PIB dans la défense et l’armée.
Enfin, d’autres craignent qu’il n’annule l’exercice « Trident Juncture » programmé pour la fin de cette année en Norvège, sous prétexte qu’il pourrait être vu d’un mauvais œil par la Russie. Ironiquement, c’est le président Ruse Poutine que Trump doit rencontrer après le sommet de l’OTAN. 

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