Emir Kir, membre du Parti Socialiste (PS) et bourgmestre de Saint-Josse, aurait menacé d’autres candidats pour qu’ils se retirent des listes électorales.
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Nouvelle polémique pour le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles), d’origine turque et membre du Parti Socialiste, Emir Kir. D’après certaines personnes, il aurait fait pression et menacé d’autres candidats pour qu’ils ne se présentent pas aux élections communales qui auront lieu en octobre 2018. Ces pressions et menaces iraient jusqu’à des convocations chez le bourgmestre et des coups de fil aux familles de certains candidats.
Connu par certains comme « l’Erdogan de Saint-Josse », à cause de son support au président turque Erdogan, on pourrait dire que nous avons affaire à une démonstration du « multiculturalisme » tellement apprécié par beaucoup dans notre société. Certes, les étrangers finissent bien jusqu’à un certain point par s’adapter à la culture locale, mais n’oublient pas les us et coutumes de leur pays d’origine.
Dans ce cas-ci, cet enrichissement culturel est assez particulier car par cette voie on importe chez nous des façons de faire de certains pays qui ont de gros problèmes quant au fonctionnement de la démocratie. Problèmes qui n’existent pas chez nous. Mais, comme tout ce qui enrichit notre culture peut être utilisé, cela veut dire qu’aux prochaines élections d’autres candidats pourraient appliquer la… méthode turque. Ou bien la méthode des mafias. À eux de voir.
Le bourgmestre s’est défendu des critiques, affirmant qu’il fallait arrêter de se « poser en victime » et que les accusations étaient ridicules.
Déjà dans le passé, Kir a été accusé de faire appel à des méthodes douteuses pour se faire élire. Ainsi, par exemple, il avait mené une campagne différente entre la population turque et avait nié le génocide arménien.